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Conférence de presse du 11 avril 2024 tenue par la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mao Ning
2024-04-11 21:50

Agence de Presse Xinhua : Selon les rapports, la Palestine a récemment demandé officiellement au Conseil de sécurité des Nations Unies de réexaminer sa demande d’adhésion à part entière aux Nations Unies présentée en 2011. Le Conseil de sécurité a tenu une réunion le 8 avril et a renvoyé la demande au Comité d’admission de nouveaux membres pour délibération. Les États-Unis ont déclaré qu’en l’absence d’un accord plus large entre la Palestine et Israël, ils continueraient à s’opposer à l’adhésion de la Palestine aux Nations Unies. Quelle est la position de la Chine à ce sujet ?

Mao Ning : Le conflit palestino-israélien en cours et la grave crise humanitaire qu’il a provoquée nous rappellent une fois de plus que le seul moyen de mettre fin au cercle vicieux des conflits palestino-israéliens est de mettre pleinement en œuvre la « solution à deux États », d’établir un État palestinien indépendant et de réparer l’injustice historique subie depuis longtemps par les Palestiniens. La Chine est favorable à l’adhésion à part entière de la Palestine aux Nations Unies et soutient une action du Conseil de sécurité à cette fin dans les plus brefs délais.

NBC : Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, est en visite d’État aux États-Unis, où l’accent est mis sur l’élargissement des liens en matière de sécurité pour contrer la Chine, y compris l’amélioration des systèmes de missiles et la possibilité pour le Japon d’adhérer à l’AUKUS. Le président Joe Biden a également invité le président philippin Ferdinand Marcos Junior au sommet États-Unis-Japon-Philippines. Quel est le point de vue de la Chine sur cette alliance stratégique dans l’Indo-Pacifique ? Et quelles sont les répercussions potentielles selon la Chine ?

Mao Ning : Malgré les graves préoccupations de la Chine, les États-Unis et le Japon ont attaqué et dénigré la Chine sur la question de Taïwan et les questions maritimes, se sont ingérés de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine et ont violé les normes fondamentales des relations internationales. La Chine le déplore vivement et s’y oppose fermement, et a entrepris des démarches sérieuses auprès des parties concernées.

Les relations entre les États-Unis et le Japon ne devraient pas viser d’autres pays, nuire à leurs intérêts ou compromettre la paix et la stabilité régionales. La Chine s’oppose fermement à la mentalité de la guerre froide et à la pratique de la politique des petits blocs, ainsi qu’aux paroles et aux actes qui crée et alimente des tensions et peut porter atteinte à la sécurité stratégique et aux intérêts d’autres pays.

Je tiens à souligner qu’il n’y a qu’une seule Chine. C’est un fait historique et un consensus international. La question de Taïwan est une affaire purement intérieure de la Chine et n’admet aucune ingérence extérieure. Les gouvernements américain et japonais ont pris de sérieux engagements envers la Chine sur la question de Taïwan. En particulier, le Japon porte de lourdes responsabilités historiques pour son agression et sa domination coloniale sur Taïwan, et devrait d’autant plus honorer ses paroles et agir avec prudence. Nous demandons instamment aux États-Unis de traduire en actes concrets l’engagement pris par le président Joe Biden de ne pas soutenir l’« indépendance de Taïwan ». 

Les activités de la Chine en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale sont pleinement conformes au droit international et ne posent aucun problème. L’île Diaoyu et ses îlots affiliés font partie intégrante du territoire de la Chine depuis l’antiquité. Nous prendrons des mesures fermes contre les manœuvres illégales qui violent la souveraineté de la Chine. La Chine a une souveraineté incontestable sur les Nanhai Zhudao et leurs eaux adjacentes. La Chine est disposée à continuer à traiter correctement les questions maritimes avec les parties concernées par le biais du dialogue et de la consultation et à maintenir conjointement la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale. Parallèlement, personne ne doit violer la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine, et la Chine reste déterminée à sauvegarder ses droits légitimes.

Les États-Unis et le Japon ont déformé les faits, violé la souveraineté territoriale de la Chine et enfreint le droit international et les normes fondamentales des relations internationales. Ils constituent la véritable menace pour la paix et la stabilité régionales.

Je tiens à souligner que la Chine est toujours un bâtisseur de la paix mondiale, un contributeur au développement mondial et un défenseur de l’ordre international. Nous ne permettrons jamais à aucun pays de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine, de nuire à ses intérêts et de salir son image. La Chine défendra sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts en matière de développement, et s’engagera à maintenir la paix, la stabilité et la prospérité durable de la région Asie-Pacifique. 

Bloomberg : Vous venez de mentionner que la Chine a fait de sérieuses démarches auprès des parties concernées. S’agit-il en particulier des États-Unis et du Japon ? Quelle en est la raison ?

Mao Ning : Nous avons entrepris de sérieuses démarches auprès des parties concernées parce que la déclaration conjointe des dirigeants américains et japonais a attaqué et dénigré la Chine sur des questions liées à Taïwan, des questions maritimes et d’autres questions, et s’est ingérée de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine.

Yonhap News Agency : Les partis d’opposition de la République de Corée ont remporté les élections législatives d’hier. Comment la Chine perçoit-elle ce résultat ? Quel impact la Chine pense-t-elle que ce résultat aura sur les relations entre la République de Corée et la Chine ? 

Mao Ning : Les élections législatives sont une affaire intérieure de la République de Corée et je ne ferai aucun commentaire à ce sujet. La Chine et la République de Corée sont l’une pour l’autre d’importants voisins et partenaires de coopération. Les relations bilatérales saines et stables servent les intérêts de la Chine et de la République de Corée. Nous espérons que la République de Corée avancera dans la même direction et travaillera activement avec la Chine à cette fin.

Reuters : Un fonctionnaire américain du ministère du Commerce a déclaré hier que les États-Unis avaient ajouté quatre entreprises chinoises à une liste noire des exportations pour avoir aidé l’armée chinoise à acheter des puces d’intelligence artificielle. Les États-Unis ont également restreint les exportations vers les entreprises chinoises qui ont contribué aux actions militaires de la Russie. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Mao Ning : Nous nous opposons fermement à l’utilisation abusive par les États-Unis des listes d’entités et d’autres contrôles des exportations pour réprimer les entreprises chinoises. Nous demandons instamment aux États-Unis de cesser de politiser les questions commerciales et technologiques et de les utiliser comme un outil ou une arme. La Chine et la Russie ont le droit de mener une coopération économique et commerciale normale, et cette coopération ne devrait pas faire l’objet d’interférences ou de restrictions. Nous nous opposons fermement aux sanctions unilatérales illégales des États-Unis. La Chine prendra des mesures nécessaires pour sauvegarder fermement les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises. 

PTI : Le Premier ministre indien Narendra Modi a déclaré dans une interview accordée à Newsweek que la relation avec la Chine était importante et significative pour l’Inde. Il a déclaré que les deux parties devraient régler d’urgence les questions frontalières de longue date afin de mettre un terme à l’anormalité des relations bilatérales. Des relations stables et pacifiques entre l’Inde et la Chine sont importantes non seulement pour les deux pays, mais aussi pour l’ensemble de la région. Il a exprimé son espoir et sa conviction que grâce à un engagement bilatéral positif et constructif aux niveaux diplomatique et militaire, les deux parties rétabliraient et maintiendraient la paix et la tranquillité aux frontières. Quelle est la réaction de la Chine à ce sujet ?

Mao Ning : La Chine a pris note des remarques du Premier ministre Narendra Modi. Les relations saines et stables entre la Chine et l’Inde servent les intérêts des deux pays et sont propices à la paix et au développement dans la région et dans le monde. La question de la frontière ne représente pas la totalité des relations entre la Chine et l’Inde, et elle devrait être placée de manière appropriée dans les relations bilatérales et gérée convenablement. La Chine et l’Inde maintiennent une communication étroite par le biais de canaux diplomatiques et militaires sur la gestion des questions liées à la situation frontalière et ont réalisé des progrès positifs. Nous espérons que l’Inde travaillera avec la Chine, abordera les relations bilatérales d’un point de vue stratégique et dans une perspective à long terme, continuera à renforcer la confiance et à s’engager dans le dialogue et la coopération, et s’efforcera de gérer les différends de manière appropriée afin de faire progresser le développement des relations entre les deux pays sur une voie saine et stable.

Dragon TV : Selon les rapports, le président Joe Biden a rencontré le Premier ministre Fumio Kishida hier et ils ont publié une déclaration commune disant que les États-Unis et le Japon sont résolus à parvenir à un monde sans armes nucléaires par des approches réalistes et pragmatiques et que l’accélération du renforcement de l’arsenal nucléaire de la République populaire de Chine sans transparence ni dialogue significatif constitue une préoccupation pour la stabilité mondiale et régionale. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Mao Ning : La soi-disant préoccupation exprimée par les États-Unis et le Japon au sujet de la politique nucléaire de la Chine est de faux récit à des fins inavouables. Nous nous y opposons fermement et ne l’accepterons pas.

La Chine suit une politique de « non-recours en premier » aux armes nucléaires et s’est engagée à ne pas utiliser d’armes nucléaires contre les États non dotés d’armes nucléaires ou les zones exemptes d’armes nucléaires. La Chine maintient toujours ses capacités nucléaires au niveau minimum requis par la sécurité nationale. Nous ne nous engageons jamais dans une quelconque course aux armements. Tant qu’un pays n’utilise pas d’armes nucléaires contre la Chine, il ne se sentira pas menacé par les armes nucléaires chinoises.

Les États-Unis disposent de l’arsenal nucléaire le plus important et le plus avancé au monde. Malgré cela, ils s’accrochent à une politique de premier usage du nucléaire, élaborent des stratégies de dissuasion nucléaire à l’encontre d’autres pays et ont investi massivement pour améliorer leur triade des forces nucléaire. Ils ont violé les traités et se sont retirés des organisations de contrôle des armements, ont renforcé l’alliance nucléaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord) (OTAN) et ont étendu la coopération avec ses alliés dans le domaine des technologies militaires de pointe. Le Japon, victime d’explosions nucléaires, au lieu de demander aux États-Unis de procéder à un désarmement nucléaire, choisit de s’appuyer sur le parapluie nucléaire américain pour développer des capacités avancées d’attaque et de défense par missiles et de collaborer avec les États-Unis pour le déploiement avancé de forces stratégiques. Ces mesures négatives prises par les États-Unis et le Japon ont compromis l’équilibre et la stabilité stratégiques dans la région et dans le monde entier, entravé les processus internationaux de contrôle des armements et de désarmement et perturbé la paix et la tranquillité régionales. La communauté internationale a de bonnes raisons de s’en inquiéter vivement.

Comme le dit un proverbe chinois, il faut faire ce qu’il faut avant de dire aux autres ce qu’ils devraient faire. Les États-Unis et le Japon devraient réfléchir à leur comportement et s’engager à faire ce qu’il faut. Ils devraient cesser de saper le régime international de désarmement et de non-prolifération nucléaires, réduire le rôle des armes nucléaires dans les politiques de sécurité nationale et collective et agir de manière responsable pour le bien-être du monde.

AFP : Selon Reporters sans frontières, le représentant de l’organisation, qui est arrivé à Hong Kong pour assister au procès de Jimmy Lai, s’est vu refuser l’entrée sur le territoire et a été expulsé. Le ministère chinois des Affaires étrangères peut-il nous donner une explication à ce sujet ? Est-ce une preuve de l’érosion de la liberté de la presse à Hong Kong ?

Mao Ning : Je ne connais pas les détails que vous avez mentionnés. En ce qui concerne la liberté de la presse à Hong Kong, je peux vous dire que depuis le retour de Hong Kong au sein de la mère-patrie il y a 26 ans, la liberté de la presse et d’expression a toujours été entièrement garantie par la loi fondamentale de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong et d’autres lois. C’est un fait objectif que le nombre de médias et de journalistes internationaux à Hong Kong a augmenté ces dernières années. 

China Daily : Nous constatons que les organismes de réglementation de la Chine, des États-Unis et de l’Union européenne (UE) ont tenu cette semaine une réunion ministérielle sur la sécurité des produits de consommation en Chine. Pouvez-vous nous donner plus de détails ?

Mao Ning : Hier, la huitième réunion trilatérale Chine-États-Unis-UE sur la sécurité des produits de consommation a été organisée à Hangzhou par l’administration générale des douanes de Chine, le Comité américain de sécurité des produits de consommation et la direction générale de la justice et des consommateurs de la Commission européenne. La réunion a donné lieu à des discussions approfondies sur les nouvelles approches pour renforcer la coopération en matière de sécurité des produits de consommation dans de nouvelles circonstances et a atteint un nouveau consensus sur l’approfondissement de la coopération trilatérale. Une déclaration commune a été publiée à l’issue de la réunion. Les trois parties ont convenu de chercher à établir des normes communes, d’explorer des modèles et des approches de supervision plus intelligents et plus efficaces, de renforcer la supervision conjointe, de se concentrer sur la protection conjointe des droits et des intérêts des consommateurs et de préserver la sécurité conjointe des produits de consommation.

Le gouvernement chinois attache toujours une grande importance à la sécurité des produits de consommation importés et exportés et s’est toujours engagé à renforcer les capacités de gouvernance en matière de sécurité des produits de consommation. La Chine a continué à aligner la supervision de la sécurité des produits de consommation sur les règles internationales, et a fermement encouragé la publication d’informations sur la sécurité des produits de consommation, afin de créer un environnement commercial de premier ordre, internationalisé, axé sur le marché et fondé sur l’État de droit.

Le président Xi Jinping a souligné que seule une coopération gagnant-gagnant nous permettra d’obtenir des résultats importants et durables qui profiteront à tous. La Chine, les États-Unis et l’UE sont des forces importantes de la communauté internationale et des partenaires importants les uns pour les autres dans le domaine du commerce des produits de consommation. Nous devrions renforcer la communication et la coopération. La Chine est disposée à travailler avec les pays partenaires afin de dégager un consensus pour la coopération, de forger une synergie dans la gouvernance, d’améliorer continuellement la sécurité des produits de consommation dans le monde, de promouvoir la facilitation du commerce mondial et de contribuer au bien-être des populations de tous les pays. 

Reuters : Les médias de Hong Kong ont rapporté que le dirigeant chinois se rendrait en Australie. Pourriez-vous le confirmer ?

Mao Ning : Sur cette question spécifique, je n’ai pas d’informations à partager. Ce que je peux vous dire, c’est que grâce aux efforts concertés de la Chine et de l’Australie, les échanges bilatéraux et la coopération à tous les niveaux et dans divers domaines ont progressivement repris ces dernières années. L’année dernière, le Premier ministre australien Anthony Albanese a effectué une visite fructueuse en Chine. Les dirigeants des deux pays sont parvenus à un consensus important sur l’amélioration des relations entre la Chine et l’Australie. Nous sommes disposés à travailler avec l’Australie pour mettre en œuvre le consensus atteint par les dirigeants des deux pays, renforcer les échanges de haut niveau, approfondir la coopération pragmatique, améliorer la compréhension et la confiance mutuelles et rendre le partenariat stratégique global Chine-Australie plus mûr, plus stable et plus fructueux.

Global Times : Le président philippin Ferdinand Marcos Junior a récemment déclaré qu’il était choqué d’apprendre le gentleman’s agreement entre l’administration de Rodrigo Duterte et la Chine sur Ren’ai Jiao et qu’il demandait des éclaircissements sur cet accord. Il a également déclaré qu’il était disposé à maintenir la communication avec la Chine à tous les niveaux afin d’apaiser les tensions par tous les moyens. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Mao Ning : Tout d’abord, je tiens à souligner que Ren’ai Jiao fait partie des Nansha Qundao chinois et que la Chine exerce une souveraineté incontestable sur les Nansha Qundao, y compris Ren’ai Jiao et les eaux adjacentes. La Chine s’est toujours engagée à gérer la situation à Ren’ai Jiao avec les Philippines par le dialogue et la consultation. La raison de la situation actuelle à Ren’ai Jiao est très claire. Premièrement, les Philippines sont revenues sur leurs paroles et refusent de remorquer le navire de guerre illégalement échoué à Ren’ai Jiao. Deuxièmement, les Philippines nient l’existence du gentleman’s agreement conclu avec la Chine sous l’administration de Rodrigo Duterte, ont porté atteinte à la souveraineté de la Chine dans ces eaux et fait des provocations de manière flagrante. Troisièmement, les Philippines ont abandonné les accords internes de l’administration actuelle avec la Chine sur la question de Ren’ai Jiao, ont envoyé des matériaux de construction au navire de guerre échoué pour une réparation et un renforcement à grande échelle afin d’occuper Ren’ai Jiao de façon permanente.

Si les Philippines souhaitent réellement apaiser les tensions à Ren’ai Jiao par le dialogue et la communication, elles doivent respecter les engagements et les accords et cesser les provocations. La position de la Chine sur la manière de gérer la situation actuelle à Ren’ai Jiao est claire et sans équivoque.

Premièrement, en maintenant leur navire de guerre échoué à Ren’ai Jiao pendant longtemps, les Philippines violent la souveraineté de la Chine et la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale (DOC), en particulier l’article 5 qui stipule qu’aucune habitation ne doit être effectuée sur les îles et récifs actuellement inhabités. La Chine exige que les Philippines remorquent immédiatement le navire de guerre et rétablissent l’état de Ren’ai Jiao sans personnel ni installations.

Deuxièmement, avant que le navire soit remorqué, si les Philippines ont besoin d’envoyer des produits de première nécessité, par humanisme, la Chine est disposée à l’autoriser si les Philippines l’en informent à l’avance et après une vérification sur place. La Chine surveillera l’ensemble du processus.

Troisièmement, si les Philippines envoient une grande quantité de matériaux de construction au navire de guerre et tentent de construire des installations fixes et un avant-poste permanent, la Chine ne l’acceptera jamais et la bloquera résolument conformément à la loi et aux règlements afin de défendre la souveraineté de la Chine et le caractère sacré de la DOC.

CCTV : Selon les rapports, la Chine et la Géorgie ont signé hier un accord d’exemption mutuelle de visa pour les détenteurs de passeports ordinaires, ajoutant ainsi un nouveau pays à la liste des pays où les citoyens chinois peuvent voyager sans visa. Quand l’accord entrera-t-il en vigueur ? Quelles autres mesures la Chine compte-t-elle prendre pour faciliter les voyages transfrontaliers ? Nous avons également noté que le dernier rapport de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) révélait une augmentation considérable de l’ouverture des politiques de visa au niveau mondial, la région Asie-Pacifique étant plus ouverte au tourisme international. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Mao Ning : La Chine et la Géorgie ont signé hier un accord entre le gouvernement de la République populaire de Chine et le gouvernement de la Géorgie sur l’exemption mutuelle de visa pour les détenteurs de passeports ordinaires des deux pays. L’accord entrera en vigueur et sera publié après avoir été soumis aux procédures juridiques des deux parties. Nous sommes convaincus que cet accord favorisera les voyages transfrontaliers et renforcera la communication et la coopération dans divers domaines entre les deux pays.

Le gouvernement chinois a mis en place une série de mesures visant à faciliter les voyages transfrontaliers afin de contribuer à un développement de haute qualité et à une ouverture de haut niveau, et de créer de meilleures conditions pour que les pays puissent partager les opportunités offertes par le développement de la Chine. Comme l’a dit le ministre des Affaires étrangères Wang Yi, nous espérons que davantage de pays travailleront avec nous pour mettre en place un réseau rapide pour les voyages transfrontaliers, faciliter les déplacements des citoyens chinois à l’étranger et faire en sorte que les amis étrangers se sentent chez eux en Chine.

News 1 Korea : Le ministère des Affaires étrangères de la République de Corée a déclaré que les trois parties en étaient au stade final de la fixation de la date de la réunion des dirigeants de la Chine, du Japon et de la République de Corée. Les médias japonais ont rapporté précédemment que cette réunion se tiendrait les 26 et 27 mai. Quelles sont les dispositions prises par la Chine pour cette réunion ?

Mao Ning : La Chine attache une grande importance à la coopération entre la Chine, le Japon et la République de Corée et espère que les trois parties créeront ensemble les conditions nécessaires à la rencontre des dirigeants. Nous sommes disposés à maintenir la communication avec la République de Corée et le Japon pour la préparation de la réunion.

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